Elle alimentera dans un premier temps, le centre de maintenance du tramway. Puis, dans un second temps, 1 800 des quelques 4 000 logements envisagés à l'horizon 2020 sur le plateau Mayenne, l'école et le gymnase qui y seront construits ainsi que quelques bâtiments d'activités tertiaires qui y seront installés. Particularité de cette chaufferie dont la première pierre a été posée hier (mercredi 27 mai) : elle produira l'énergie non pas à partir de fioul ou de gaz, mais à partir de bois déchiqueté.Jean-Claude Antonini voit au moins "deux intérêts" à ce nouveau mode de production de chauffage et d'eau chaude. Un premier environnemental puisque "le bois est une énergie renouvelable. Cette chaufferie collective va permettre d'éviter la multiplication de chauffages individuels très polluants". Et un deuxième d'ordre économique : "Nous avons, dans le département, et notamment dans le Baugeois, des forêts un peu sous-exploitées. Nous aurons donc tout intérêt, lors de la mise en service, à passer des accords permanents avec des sylviculteurs qui approvisionneront la chaufferie". Sachant que 1 000 tonnes de bois brûlées par an induisent en moyenne la création d'un emploi et que la chaufferie en consommera 7 000 à termes, ce sont sept emplois qui sont espérés.
En terme de calendrier, l'une des deux chaudières à bois qui composeront la chaufferie sera mise en service dès la fin de cette année pour les besoins du centre de maintenance. La deuxième, elle, ne fonctionnera qu'une fois le nouveau quartier Mayenne sorti de terre, d'ici une dizaine d'années. Entre temps, une deuxième chaufferie collective à bois aura été mise en service, mais dans le quartier de la Roseraie. Une fois l'activité de l'usine d'incinération stoppée, la chaufferie qui alimente 6 000 logements du quartier sera en effet temporairement alimenté au gaz, avant de passer, elle aussi, au bois.
Tifenn THEBAUD - Le Courrier de l'Ouest - Jeudi 28 mai 2009
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