jeudi 20 mai 2010

Mobilité pour tous : la ville d'Angers récompensée !



La ville d'Angers vient d’être récompensée par l'Union nationale des aveugles et déficients visuels (UNADEV) pour le confort de son circuit touristique, accessible en braille. Chaque année, cet organisme met à l’honneur une ville qui présente une initiative dans ce sens.

Offrir les conditions d'un déplacement aisé pour chacun devrait être un des principes fondateur d’une ville.

En ce sens la mobilité ne se résume pas à la mise en service de moyens de locomotions. Il s’agit en premier lieu de réunir les conditions d’une accessibilité pour tous. Et de ce point de vue l’esthétique du mobilier urbain peut très vite se révéler un calvaire pour les personnes à mobilité réduite.

La loi du 11 février 2005 assigne les villes à offrir un cadre de vie adapté dès 2015. Dans le palmarès Angers apparaît aujourd’hui seulement à la 47e place publiait il y a quelques mois l’Express. Sans doute les travaux y sont pour beaucoup. Mais dès la fin de l’année avant même la livraison du tramway, l’accessibilité sera à n’en pas douter plus douce.

En complément du rayonnement qu’elle génère au-delà des frontières de son territoire, la qualité d’une grande ville se mesure également à la place qu’elle offre à ses résidents.


mardi 27 avril 2010

Un parking exceptionnel au Ralliement


Trois questions à Bernadette Caillard-Humeau, adjointe au maire d'Angers déléguée à la mobilité, à la voirie et aux déplacements.

Le parking du Ralliement en chiffre, ça donne quoi ?

C'est 435 emplacements voitures, dont 6 spécialement pour les voitures sans-permis, et 3 équipés d'une prise pour recharger les voitures électriques. L'espace motos est de 36 places. Sa capacité a été légèrement réduite. Le tarif pour une heure est passé à 2 € contre 1,20 € avant les travaux. Pour trois heures, c'est passé de 3 à 5 €. Quatorze mois de travaux. 13 000 heures de gros oeuvres, 5 000 tonnes de gravats évacués, 30 kilomètres de câbles, 100 tonnes d'acier, 1 600 m 3 de béton coulé. Un projet qui a coûté 7,7 millions d'euros.

Pourquoi cette hausse des tarifs ?

En payant plus cher, les gens restent garés moins longtemps et donne leur place à d'autres personnes. Cela permet d'augmenter le flux de clients dans les commerces.

Nous voulons aussi que les Angevins préfèrent les transports en commun. Notre politique est de favoriser le réseau de bus et l'arrivée du tramway. Pendant les travaux, les gens ont changé leurs habitudes en se garant ailleurs ou en prenant le bus. Un comportement à encourager.

En quoi le parking du Ralliement se distingue des autres ?

Il offre aux Angevins la possibilité de se garer juste sous l'hyper-centre. Une position unique, au milieu des commerces. Quant au prix horaire, c'est moins cher que dans la plupart des grandes villes. Il s'utilise pour aller chercher un petit paquet rapidement, pas pour flâner plusieurs heures en ville. Il est moderne et très lumineux, grâce à son architecture. C'est un parking exceptionnel !

Propos recueillis par Ouest France

En savoir encore plus sur le nouveau parking du Ralliement ? C'est à lire ici sur le blog Angers Mag Info.

lundi 26 avril 2010

Bientôt une location automatique de vélo à Angers...

En septembre, on pourra louer une bicyclette à la gare, pour une journée ou une demi-journée.

Trois questions à Bernadette Caillard-Humeau, adjointe au maire chargée des transports.


La location automatique de vélos va fonctionner comment ?

La station sera installée à la gare, en septembre. Les vélos seront accrochés, comme des vélos en libre-service. On pourra les utiliser à la journée ou à la demi-journée ; mais il faudra les ramener à la gare. On ne pourra pas les déposer n'importe où, comme pour les vélos en libre-service.

Pourquoi avoir choisi cette solution, plutôt que le libre-service ?

Le Vélib, le vélo en libre-service, revient à plus de 2 000 € par an et par vélo. C'est une charge énorme. Beaucoup de villes en reviennent. Un vélo cité, comme ce qui existe déjà à Angers, coûte 200 € par an et par vélo.

Le dispositif de locations va-t-il s'étendre ?

Pendant un an, nous allons tester le système avec la station de la gare. Puis, nous pourrons créer d'autres stations à l'office de tourisme, au centre des congrès, à Molière...

Dans un premier temps, il n'y aura que des vélos normaux. Ensuite, par exemple, à Molière, nous pourrons essayer les vélos électriques.

Nous augmentons aussi l'offre de vélos cité, qui marche très bien. À la rentrée prochaine, on pourra en louer à Monplaisir et à Belle-Beille.



Recueilli par Marianne DEUMIÉ.
Ouest-France

mercredi 14 avril 2010

Le nouveau code de la rue : ça change quoi ?



Retrouvez l'interview Radio France de Bernadette Caillard-Humeau à propos du nouveau code de la rue, qui rentre en application le 1er juillet prochain !

Angers 7 - Edition spéciale Sécurité Routière


7 A DIRE 1013
envoyé par ANGERS7. - L'actualité du moment en vidéo.

Mise en oeuvre du Code de la rue : associations et collectivités dénoncent l'inaction de l'Etat



Au 1er juillet prochain, les doubles sens cyclables seront généralisés dans toutes les zones 30 et de rencontre, sauf arrêté municipal contraire. Cette mesure phare du décret du 30 juillet 2008, première étape de l’instauration d’un "Code de la rue" en France, risque de susciter beaucoup d’incompréhensions de la part des usagers mais aussi de ceux chargés de veiller à sa mise en œuvre sur le terrain, élus locaux, techniciens et policiers municipaux en tête, d’autant qu’aucune signalisation ad hoc ne s’impose. C’est pourquoi le Club des villes et territoires cyclables et quatre autres associations soutenant la démarche "Code de la rue" (Droits du piéton, Fédération française des usagers de la bicyclette, Ligue contre la violence routière, Rue de l’Avenir), ont décidé d’interpeller le gouvernement. Ils ont demandé le 31 mars à être reçus par le ministre de l’Ecologie, Jean-Louis Borloo, et ont présenté une déclaration commune pour que l’Etat assume toutes ses responsabilités dans la mise en œuvre effective du "Code de la rue", en initiant notamment une grande campagne de communication.

"Nous avons constaté un désengagement total de l’Etat depuis la parution du décret du 30 juillet 2008 et nous craignons un coup de frein dans la démarche visant à encourager les mobilités douces", a souligné Gilbert Lieutier, président de Rue de l’Avenir.
Les associations réclament donc au premier chef un nouveau décret qui permettrait d’entériner des évolutions réglementaires qu’ils jugent indispensables. Outre les double sens cyclables qui encouragent l’usage du vélo, le décret de 2008 a "ouvert la perspective d’une amélioration significative de la situation des usagers vulnérables en ville", estiment les signataires de la déclaration sur le Code de la rue. Ils se félicitent de ces premières mesures (principe de prudence, création des zones de rencontre, précision de la définition des aires piétonnes et des zones 30). Mais il faut selon eux aller plus loin. Ils attendent notamment une définition du trottoir, l’instauration de la priorité des piétons traversant une chaussée, des dispositions pour améliorer la visibilité aux passages piétons, pour donner la priorité et assurer une meilleure visibilité des cyclistes aux carrefours à feux et une requalification des infractions au stationnement.

Toutes ces mesures sont jugées importantes "pour consolider le souhait unanime d’un développement des modes actifs, marche et vélo, bons pour la santé, l’environnement urbain et l’économie, et d’un déplacement plus facile des personnes à mobilité réduite en milieu urbain", soulignent les associations signataires. Elles rappellent aussi que certains points actés depuis près de deux ans par les comités de pilotage présidés par la Direction de la sécurité et de la circulation routière (DSCR) n’ont pas été à l’ordre du jour des comités interministériels de la sécurité routière et n’ont toujours pas fait l’objet de décret, en particulier la modification de l’article 415.11 du Code de la route concernant l’amélioration de la sécurité des piétons en traversée de chaussée.
"Nous attendons de l’Etat qu’il engage une campagne de sensibilisation du grand public sur le Code de la rue, comme il l’a fait pour la campagne anti-tabac, a aussi souligné Bernadette Caillard-Humeau, 1re adjointe au maire d’Angers et secrétaire du Club des villes et territoires cyclables. Nous allons nous-mêmes communiquer, en partant des besoins des usagers."

Enfin, les associations souhaitent que les pouvoirs publics fixent désormais l’objectif de "la ville à 30". Des villes comme Hambourg fonctionnent à 80% en zone 30 et certaines collectivités françaises comme Lorient comptent s’engager dans cette voie, font-elles valoir. Selon elles, "les pratiques d’exploitation éliminant ou réduisant fortement le risque automobile (aire piétonne, zone de rencontre, zone 30) devraient d’ores et déjà être considérées comme des pratiques normales. Les déplacements de véhicules à des vitesses supérieures à 30 km/h devront, dans un futur le plus proche possible, être considérés comme exceptionnels ou particuliers".

Anne Lenormand

mardi 6 avril 2010

Transports collectifs en site propre : l'Etat donne un coup d'accélérateur à 50 projets


50 projets de transports collectifs en site propre vont bénéficier d'un appui financier de l'Etat (800 millions d'euros au total), dans la plupart des cas en lien avec la dynamique Espoir banlieues et donc le désenclavement de certains quartiers.


Le dossier aura suscité une émulation palpable et a finalement été vite bouclé : ce jeudi 30 avril, la liste des 50 projets de transports collectifs en site propre (TCSP) qui bénéficieront, dans 36 collectivités hors Ile-de-France, d'une aide de l'Etat, a été officiellement dévoilée et détaillée. Six mois après le lancement de l'appel à projets, auquel les collectivités ont massivement répondu, et un mois après qu'une réunion décisive ait entre autres réuni les membres du gouvernement concernés, l'Ademe et d'importantes associations d'élus (AMF, AMGVF), la cohérence entre les trois grands objectifs de l'opération apparaît plus clairement : report multimodal et qualité des projets dans la foulée du Grenelle, relance économique, désenclavement des quartiers sensibles ("Dynamique Espoir banlieues"). En effet, sur les 800 millions d'euros d'aides apportés par l'Etat aux collectivités prêtes à lancer au plus tôt des chantiers de création ou d'extension de lignes de métro, de tramway, de bus à haut niveau de service (BHNS), voire de trolleybus (Grand Lyon) ou de funiculaire (Grasse), plus de la moitié l'est au bénéfice d'une meilleure desserte des quartiers dits sensibles. Et ce, en articulation avec les objectifs de renouvellement urbain fixés par l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru) dont Fadela Amara, secrétaire d'Etat chargé de la politique de la ville, a tenu à souligner l'efficacité. Ainsi, nombre de nouvelles lignes à venir vont relier deux quartiers prioritaires (par tramway à Nice), ou bien prolonger une ligne prenant source dans un quartier en vue de le relier au centre-ville et aux gares TGV (par exemple à Reims). Il est en outre prévu que des clauses d'insertion soient inscrites dans les conventions qui doivent être signées d'ici cet été entre les agglomérations et l'Etat. D'ores et déjà, des communautés urbaines ou d'agglomération telles que Brest (53 millions d'euros d'aide l'Etat, dont 19,11 au titre de Espoir banlieues) et Dijon (47 millions d'euros, dont 16,53 au titre de Espoir banlieues) ont fait savoir qu'elles inclueraient dans leur marché une clause sociale d'au moins 10%.

"Coup de fouet"

"Derrière l'aspect technique de cet appel à projets se joue le retour de l'Etat dans la politique des transports en agglomération, a souligné Jean-Louis Borloo. Il garantit ainsi que soient desservis l'ensemble des quartiers, de manière réactive puisque les projets de chantiers qui ont été retenus sont les plus matures et sont prêts à démarrer avant le 1er janvier 2011. Un tiers d'entre eux devrait démarrer avant la fin de l'année. Les 6 milliards de travaux qui vont être engagés dans les trois ans permettront un doublement de la capacité de transports de voyageurs dans les agglomérations, avec près de 400 km de lignes TCSP supplémentaires." Un par un, la dizaine d'élus présents jeudi au ministère de l'Ecologie ont tenu à remercier le ministre d'Etat pour cet appui décisif. "Sans cette impulsion de l'Etat, lancer un chantier de 9 km de ligne de tramway supplémentaire n'aurait pas été possible. Les villes françaises ont pris du retard sur les grandes métropoles européennes. Il faut dire que les élus manquent parfois de courage pour engager des chantiers impopulaires", a pointé Christian Estrosi, député-maire de Nice.


Roland Ries, président du Groupement des autorités responsables de transports publics (Gart), lui aussi s'est déclaré satisfait par ce "coup de fouet" apporté par l'Etat, l'enveloppe initiale ayant été quelque peu élargie. Selon lui, certains adhérents du Gart vont toutefois être déçus, car ils tablaient sur un niveau de subvention légèrement plus élevé (25% du montant des travaux, contre 20% actuellement). Autre point noir : onze projets qui, selon Jean-Louis Borloo, n'étaient pas encore tout à fait opérationnels, ont été écartés du lot. Mais temporairement car la fixation du montant de l'aide de l'Etat à ces projets fera l'objet d'une second appel à projets lancé début 2010. "On attend de l'Etat qu'il délivre d'ici là plus de précisions, par exemple sur le montant de l'enveloppe globale qui pourra être alloué", a ajouté Roland Ries.


Parmi les 50 projets retenus, nombre d'entre eux portent sur la création ou l'extension de lignes de tramway : Marseille, Grand Lyon, Grenoble, Angers, Brest, Le Mans, Le Havre. Au Havre, il s'agit de contribuer au désenclavement de trois quartiers prioritaires. "A Angers, le projet de TCSP comprend la desserte par tramway d'un quartier prioritaire, mais permet aussi d'appuyer des quartiers en fort développement, de renforcer la multimodalité et d'accompagner nos efforts en matière d'apprentissage de la mobilité", a témoigné Bernadette Caillard-Humeau, déléguée à la voirie et aux déplacements de la ville d'Angers, qui bénéficie d'une subvention de 30,5 millions d'euros, dont 7,3 au titre de Espoir banlieue. A Mulhouse, l'aide de 12,4 millions d'euros (dont 4,72 pour Espoir banlieues) va permettre de boucler la boucle en achevant une ligne est-ouest de tramway. "Et Tours va entrer dans le club des villes dotées d'un tramway grâce aux 40,2 millions d'euros apportés par l'Etat à son projet de ligne de 15 kilomètres", a ajouté Dominique Bussereau, secrétaire d'Etat aux transports.


Le plafond record d'aide est atteint par la communauté d'agglomération de Montpellier (tramway) : 82,6 milllions d'euros, dont 30,55 au titre de la dynamique Espoir banlieues. La plus modeste commune à obtenir une aide est Annemasse, en Haute-Savoie (2,3 millions d'euros). Les DOM ne sont pas oubliés, avec deux projets de BHNS décrochant une aide à Saint-Paul et Saint-Pierre-de-la-Réunion.


Morgane Boedec / Victoires Editions

samedi 3 avril 2010

Interview : nous incarnons le centre écologiste à Angers !


Propos recueillis par Sébastien Boisnard pour le Courrier de l’Ouest

Pour Bernadette Caillard-Humeau, le centrisme est résolument démocrate et écologiste. Selon la première adjointe au maire, le temps des conservateurs de centre droit est résolu.

Vous êtres membre de Cap21. Comme Corinne Lepage, vous êtes entrée en politique par le centre droit. Ou vous situez vous désormais ?

Non, je ne suis pas rentrée en politique par la droite. Il n’y a pas de centre droit ni de centre gauche, il y a le centre.

Mais il existe pourtant bien des gens de centre droit…

C’est bien eux le problème ! Ces gens du Nouveau Centre ou de l’Alliance Centriste qui galvaudent le centrisme. Ils sont une branche de l’UMP et représentent toujours au final des supplétifs de la droite. Ils viennent en appoint. C’est à mon avis dépassé car le but, c’est de s’affirmer indépendant et force de projet en étant fondamentalement démocrate et écologiste.

Mais quand des alliances doivent se constituer, il faut bien se définir sur l’échiquier politique…

Oui. Et en 2008, j’ai choisi Jean-Claude Antonini parce que nous avons la même vision de la ville et de son développement. L’histoire selon laquelle c’est Christophe Béchu qui m’a dit non est une légende. La vérité, c’est que c’est moi qui ai dit merde à Christophe Béchu ! Il y a une fibre sociale que je partage avec le maire.

Mais votre action politique a démarré avec l’UDF Dominique Richard. Pendant sept ans, vous faites partie de l’opposition municipale avant de rejoindre en 2008 la liste conduite par le maire socialiste. Que répondez-vous à ceux qui ont pu vous reprocher ce passage à gauche ?

L’épicentre s’est déplacé. Je me trouve cent fois mieux avec Jean-Claude Antonini que dans un autre camp. Peut-être que je suis du centre gauche, mais peut-être aussi est-ce le maire qui est au centre. C’est un Strauss-Kahnien et çà me va bien.

Après les élections régionales, diriez-vous, comme Hervé de Charrette, que la France est orpheline de son centre ?

Il y a un peu de çà. Mais Hervé de Charrette pense aux centristes ancienne version. Moi je suis convaincue que les centristes d’aujourd’hui sont les héritiers de la démocratie chrétienne qui s’est impliquée dans l’associatif. Ces gens qui voulaient œuvrer pour le monde autour d’eux se retrouvent aujourd’hui dans ceux qui se battent pour la planète et l’environnement. Démocrates et écologistes sont les héritiers des centristes. C’est la nouvelle génération que j’incarne.

Vos bisbilles à l’intérieur du Modem n’ont-elles pas finalement conduit les électeurs à abandonner le centrisme ?

Les électeurs ont abandonné le Modem, pas le centrisme. Ce n’est pas le centrisme qui a été foutu en l’air : c’est le Modem, le Nouveau Centre et l’Alliance centriste.

Comment avez-vous ressenti le départ du Modem de Laurent Gérault contre lequel vous avez longuement bataillé pour obtenir le leadership ?

Laurent Gérault a enfin mis en adéquation ses convictions avec le camp qu’il a choisi. Je suis contente pour lui qu’il trouve sa place au sein de l’Alliance centriste et avec Christophe Béchu. Çà correspond à ses convictions.

Je prends des nouvelles du Modem, je ne demande qu’à les rencontrer. Mais je crains que les gens ne se recroquevillent sur eux même alors que face à cet échec, il faudrait se poser des questions sur ce qui s’est passé et s’attacher à fonder une nouvelle voie. Il y a des gens excellents au Modem auxquels je dis : venez nous rejoindre.

Qui incarne désormais le centre à Angers ?

C’est moi. Je veux dire « nous » parce qu’il y a du monde derrière. L’Alliance centriste, c’est une nuance de la droite. Il leur manque la dimension écologiste. De la même manière que çà a manqué au Modem et à François Bayrou.

Comment voyez-vous votre avenir politique ?

Mon échéance, c’est vraiment le mandat. C’est 100% de mon temps. Le challenge, c’est le tramway qui remodèle la ville, qui amène une autre urbanité. Ce n’est pas qu’un moyen de transport, c’est aussi une autre façon de vivre la ville.

Votre poste de première adjointe chargé du tramway est exposé. Il y a des moments où vous doutez ?

Douter de quoi ? C’est vrai que je prends des coups. Dans la position où je suis, on tire sur moi à droite comme à gauche. On cherche à m’abattre. Les uns parce que j’ai fait gagner Jean-Claude Antonini et trahi mon milieu. Les autres parce que je prends la place. Mais il ne faut pas oublier que ce n’est pas moi qui ai demandé, c’est Jean-Claude Antonini qui m’a choisie.

dimanche 28 mars 2010

Quelques enseignements après les élections régionales



Pas question pour moi de revenir ici sur les principaux faits de ces élections, qui ont déjà été largement commentés dans la presse (abstention record, déroute de la droite de gouvernement, résurgence de l’extrême droite).

Je souhaiterais, en revanche, focaliser sur la situation du centre:

Le moins que l’on puisse dire c’est que la situation du centre au sortir de cette échéance électorale n’est pas brillante.

Le Modem, qui a été en 2007 l’incarnation de l’idée d’un centre autonome, d’une autre façon de penser la politique, est mort.

Ce ne sont pas les idées portées par le Modem qui sont en cause dans cette disparition, mais bien la gestion désastreuse de l’appareil militant, et la stratégie présidentielle monothématique et obsessionnelle de son président.

Pour le reste, on voit ressurgir via le Nouveau Centre ou l’Alliance Centriste, l’espoir de refonder un centre d’antan, qui n’aurait d’indépendant que le titre, ancré à droite comme l’était l’UDF, et destiné à être au mieux un supplétif de la droite de gouvernement.

Pour preuve l'interview au Journal La Croix en date du 26 Mars 2010, dans laquelle Hervé de Charette, conseiller politique du Nouveau Centre, affirme: "En France, le centre est l'allié traditionnel de la droite".

Donc rien de bien nouveau.

Alors, le centre aurait il définitivement disparu du paysage politique, phagocyté à droite pour une partie, et ignoré pour l’autre par une gauche revigorée par son récent succès électoral?

Possible, mais pas sûr.

L’espace politique existe encore, et il répond au besoin de sortir du débat politicien pour entrer dans celui de la politique, de remettre au coeur de l'action publique l’humain et son cadre de vie, de prendre en compte l’urgence de changer de modèle de développement.

Le départ de Corinne Lepage du Modem était attendu et est tout à fait logique dans la mesure où Cap 21 défend les valeurs qui viennent d’être énoncées et dont le Modem n’a pas su s’emparer.

Comme elle, je crois qu’il faut saisir l’occasion de créer un pôle écologique et démocrate qui aura pour vocation de porter ces valeurs politiques et de faire en sorte qu’elles soient prises en compte dans un programme de gouvernement.

Philippe Markowicz



vendredi 19 mars 2010

L'abstention et vous...


On annonce un nouveau record d'abstention dimanche. Faites les mentir, ne boudez pas les urnes !

Corinne Lepage démissionne du Modem


LE MONDE | 17.03.10 | 09h35 • Mis à jour le 17.03.10 | 16h40


La députée européenne Corinne Lepage, ancienne ministre de l'environnement, présidente du parti écologiste Cap21, annonce sa démission du MoDem.


Vous aviez critiqué la stratégie de François Bayrou, restez-vous au MoDem ?

J'ai décidé de démissionner. Mais je suis présidente d'un des partis fondateurs du MoDem, et je soumettrai ma décision fin mai au congrès de CAP 21, afin que notre mouvement se détermine sur son avenir. Ce choix n'est pas dû à ce que j'ai subi depuis septembre 2009. La direction du MoDem est aujourd'hui incapable de changer de mode de fonctionnement, d'entendre les militants comme les électeurs, et surtout, elle ne parvient pas à construire une stratégie qui n'ait pas pour seul objectif l'élection présidentielle.
Quand j'ai participé à la fondation du MoDem, nous souhaitions instaurer un dialogue démocratique moderne et ouvert sur la société, élaborer un projet qui permette un développement soutenable.

Ces objectifs ne sont pas atteints, et ne me semblent pas pouvoir l'être. Je préfère donc prendre du recul et partir, plutôt que de rester dans une situation conflictuelle qui va perdurer bien au-delà de mon départ, car nombre de militants qui ne sont pas encore partis partagent mon inquiétude.


Allez-vous rejoindre Europe Ecologie avec laquelle vous vous êtes alliée, parfois contre les listes du MoDem ?

Remettons les choses à leur place. J'ai soutenu de nombreuses listes MoDem durant cette campagne, et la liste Europe Ecologie en Alsace car c'était la seule région où les écologistes avaient une chance de devancer le PS et de symboliser une autre voie. Le projet que je défends depuis de nombreuses années reste le même: un projet écologique et démocrate.

Il m'apparaît d'autant plus urgent que la France a besoin d'une voie qui ne soit ni le PS, ni l'UMP et que la désaffection des Français pour la politique impose de changer complètement de méthodes et de propositions. Je vais poursuivre dans cette voie et travailler à la constitution de ce grand rassemblement.

J'appelle tous ceux qui ont cru en 2007 à l'espoir porté par le MoDem, mais aussi tous ceux qui aspirent à répondre différemment sur le plan économique et social à la crise historique que nous vivons, à venir travailler avec nous. Dans cet esprit, je suis bien entendu tout à fait ouverte à travailler avec Europe Ecologie.


Vous souhaitez convaincre des militants du MoDem ?

Je veux travailler en toute liberté à ce rassemblement avec tous ceux qui le souhaitent, militants du MoDem, de CAP 21, écologistes, centristes ou radicaux, attachés au pacte républicain qui fonde la cohésion sociale de notre pays et aux valeurs de l'humanisme et de l'écologie. Une plateforme de réflexion sera ouverte pour les accueillir.


François Bayrou a-t-il encore un avenir ?

Je le lui souhaite sincèrement. Il a toutes les qualités de courage et de ténacité pour rebondir.Son avenir dépend avant tout de lui, de sa capacité à écouter les autres, et à leur laisser une place à ses côtés.


Propos recueillis par Sophie Landrin

mardi 9 mars 2010

Conseil municipal du 8 mars 2010 - Votation du budget

Mesdames, messieurs, mes chers collègues,

Cette séance du conseil municipal est pour nous, élus de la majorité, l’occasion de faire un deuxième point d’étape sur l’action et les orientations de la Ville. A ce titre, je suis heureuse de pouvoir donner mon analyse de première adjointe à vos côtés, (après la présentation que vient de donner Monsieur le Maire).

J’ai choisi de le faire au travers du filtre de ce qui nous a rassemblé pour créer le renouveau d’Angers : le développement durable, la ville durable avec ses trois socles : développement économique, social et environnemental. Je vais bien sûr le faire à travers le projet tramway que je porte, mais aussi dans un second temps, sur notre politique commune.

Pour ce deuxième budget de la mandature, nous avons bâti à nouveau un budget tout à fait exceptionnel par son dynamisme, par son niveau d’investissement. Ce budget est d’autant plus exceptionnel eu égard à une ville de 156 000 habitants qui ne bénéficie pas, hélas, d’un niveau de rentrées fiscales aussi importantes que la moyenne des villes de la même importance. Aujourd’hui encore, grâce à l’implication des élus, grâce au travail des services, nous atteignons un niveau record d’investissement.

PREMIER POSTE : LE PREMIER PROJET DU MANDAT CEST LA REVOLUTION DU TRAMWAY
Alors il y a le tramway, et le tramway est un projet formidable parce qu’à la fois porteur d’un grand dynamisme à court et à long terme : c’est un moyen de transport qui apporte bien plus que le fait de transporter les Angevins en apportant un confort, une rapidité et une fiabilité incomparable pour ceux qui vont l’utiliser pour le trajet domicile-travail.

Le projet tramway c’est aussi le remodelage de la ville d’une façon que beaucoup n’imaginent pas, sur de multiples facettes :
- ce sont les rues donnat sur les rails qui vont être entièrement refaites,
- c’est le renouveau des quartiers qu’il traverse,
- c’est un renouveau du transport en commun, du réseau de bus, ce sont déjà les emplois qu’il procure au bon moment en cette période de crise
- c’est à la fois un outil du développement économique et du développement environnemental car non polluant et porteur de report modal, c’est – à dire incitatif pour se déplacer autrement qu’en voiture en ville. Le tramway et l’ensemble des nouveaux services « mobilité » mis à la disposition des angevins vont inciter à marcher plus en ville, à prendre le vélo via les futures agences vélocités dans les quartiers et les nouveaux aménagements cyclables. Il sera plus facile aussi de prendre le bus, à bénéficier de lignes bien cadencées et à abandonner pour certains la voiture et les 3 à 500 euros qu’elle coûte par mois pour choisir à la place l’autopartage.
Un tramway qui s’implante, c’est donc aussi un nouvel état d’esprit pour vivre la ville en mieux et faire que chacun s’approprie l’espace public.

Cet exemple emblématique parce que je le connais et le suis au quotidien, n’est qu’un parmi d’autres qui redessinent le visage de notre ville. Et ce sont tous ces projets que nous mettons en place cette année avec ce budget.

Angers va se métamorphoser, et le mot n’est pas trop fort, à la fois dans ses structures et pour l’amélioration de la vie quotidienne.
La vie quotidienne justement, c’est aussi le développement social et la préservation de la qualité du lien social qui est très important pour nous, dans l’ensemble des quartiers. Cet engagement fort s’illustre ainsi par nos rénovations d’école jules verne, et Jean-Jacques rousseau, la salle de spectacle Outre Maine ou l’accueil des enfants de moins de deux ans, ainsi que, pour les familles, l’étude lancé pour un équipement piscine aqua-récréatif.

Le développement économique c’est indubitablement le projet centre des congrès dont les études ont été lancées, et qui va rehausser la qualité de notre accueil pour le tourisme d’affaires, faisant d’Angers, située à 1H30 de Paris, un pôle d’attraction important dans l’Ouest.

Le développement environnemental c’est la chaufferie de la Roseraie qui sera au bois comme celle du plateau de la Mayenne qui alimente déjà le centre de maintenance du tramway.

Ce budget, M le maire, mes chers collègues, a du sens. Il est dynamique, il engage le renouveau d’Angers, c’est un budget d’action qui met en œuvre notre projet politique de ville durable.

En 2010, notre vision de la ville durable, ambitieuse et solidaire prendre de plus en plus consistance à travers ces projets qui commencent à se rejoindre comme les pièces d’un puzzle.
Cette montée en puissance, ce sont nos ambitions pour Angers, nous voyons loin et ne voulons pas oublier le quotidien de tous que reflète particulièrement le budget de fonctionnement.
Il nous faudra malheureusement réduire la voilure dans les exercices à venir, tant l’effort d’investissement a été important ces dernières années. Cela ne nous empêchera pas, d’être particulièrement à l’écoute des problèmes de la quotidienneté, qui ne doivent pas être oubliés.
C’est l’engagement que je prends et que nous prenons ensemble : maintenir le lien, et la concertation avec tous les Angevins, pour améliorer la vie en ville, au quotidien.

Je vous remercie.

Bernadette CAILLARD-HUMEAU

lundi 4 janvier 2010

Bonne Année 2010 !






Le Groupe Démocrate d'Angers présente
à tout les lecteurs de ce blog ses meilleurs voeux.


Que cette année 2010 apporte santé, joie et réussite
pour vous et vos proches !

lundi 21 décembre 2009

Le nouveau CTT d'Angers : un jalon pour la ville durable


Le CTT, qu'est-ce que c'est ?

C'est le nom du nouveau Centre Technique des Transports d'Angers, inauguré mardi 15 décembre dernier par Jean-Claude Antonini devant près d’un millier d’invités. Il accueille d'ores-et-déjà la première rame de tramway - arrivée une semaine auparavant - et pourra à terme abriter l'intégralité des rames du réseau de tramway ainsi qu'une partie des bus du réseau.

En présence de l'architecte du projet, du nouveau préfet de Maine et Loire, de Michel Bleitrach, PDG de Keolis et de Bernadette Caillard-Humeau, Vice-présidente Transport d'Angers Loire Métropole, les invités ont pu admirer ce bâtiment construit dans une approche développement durable, pour devenir le premier bâtiment Haute Qualité Environnementale à énergie positive d’Angers, c'est-à-dire le premier bâtiment qui non seulement produit sa propre énergie mais qui en produit plus que ses besoins.

Au-delà, c'est une étape importante pour le grand projet structurant de l’agglomération durable que nous construisons, jour après jour.

L'interview de Bernadette Caillard-Humeau sur Angers 7

samedi 31 octobre 2009

Ecologie politique : changer le logiciel




Les coups de gueules répétés de Daniel Cohn-Bendit à l'égard des Verts témoignent de la difficulté de changer de logiciel. Le succès de l'Europe écologie aux élections européennes n'est pas le succès des Verts ; il traduit l'espoir porté par Dany Cohn-Bendit de sortir l'écologie politique de l'ornière dans laquelle elle se trouvait en ouvrant les portes vers les non-verts principalement représentés par l'arrivée de quelques responsables associatifs et d’Eva Joly.

La bataille qui se joue aujourd'hui est celle de transformer cette alliance de circonstance en une nouvelle forme d'action politique dans laquelle d'autres partis politiques que les Verts pourraient trouver leur place. C'est précisément ce que les Verts refusent considérant qu'ils doivent être la seule force organisée au sein du mouvement en formation et par voie de conséquence décider du sort de tous les autres.

Il va de soi qu'une telle attitude est inacceptable sur la forme comme sur le fond. L'union de tous les écologistes et au-delà de tous ceux qui considèrent que la question de la soutenabilité est la question première qui commande toutes les autres, passe évidemment par une organisation qui respecte tous les participants, faute de quoi Europe écologie se réduira comme une peau de chagrin aux seuls verts et quelques assimilés, qui ne répondront évidemment pas l'immense espoir suscité par les Européennes.

Mais, il ne s'agit pas seulement de la forme ; il s'agit également du fonds. Les Verts, en particulier français, portent une idéologie très marquée à l'extrême gauche, même si le secrétariat général actuel ouvre davantage. Or, la construction d’Europe Ecologie et plus généralement d'un grand mouvement d'écologie politique passe par une synthèse des différentes réponses que les écologistes proposent à l'analyse commune qu'ils font de la situation actuelle. La fermeture , voire le sectarisme dont certains Verts font preuve rend impossible cette réflexion pourtant indispensable.

Si ce comportement persistait, il rendrait inévitable le maintien du morcellement actuel et les tentatives, difficiles, de transformer des partis traditionnels en partis effectivement porteurs de développement soutenable.

Le sujet est d’autant plus fondamental que le sujet de la démocratie et des libertés va s’avérer comme le partenaire incontournable du débat écologique. Comment en effet, dans le monde très largement non démocratique et où, dans les démocraties, les tentations autoritaires et de surveillance sont de plus en plus grandes (ce qui n'empêche évidemment pas les mêmes qui veulent plus de surveillance de se battre pour la dérégulation) trouver la voie d'une gouvernance démocratique d'une répartition plus équitable ? Les ponts entre démocratie et écologie doivent plus que jamais être lancés. La biodiversité politique est nécessaire aussi en écologie politique.

La question du libéralisme économique, de la régulation, de la décentralisation économique et énergétique, de la liberté de circulation de l'information sont des sujets essentiels dans les solutions qui peuvent être mises en place pour répondre aux défis écologiques.

Pour toutes ces raisons, il est plus que souhaitable que le discours raisonnable Daniel Cohn-Bendit soit entendu des Verts.

En attendant, il semble qu’une belle occasion de créer une force capable de dynamiser et d’innover soit en passe d’être perdue.

Corinne Lepage

dimanche 25 octobre 2009

Retour sur l'actualité sportive !



Déjà le mois d'octobre, mais osons faire le point sur une année déjà très riche en événements sportifs !



L'évènement phare de notre activité sportive a été le Championnat de France d'Athlétisme organisé au Lac de Maine au mois de juillet. Une réussite totale même si aucun record n'est tombé, simplement deux ou trois "minimas" pour les championnats du monde à Berlin.















Certes le temps n'a pas été au rendez-vous sur les trois jours, mais le public a lui répondu présent, malgré un calendrier modifié en comparaison des championnats précédents (compétitions du jeudi au samedi à la place du vendredi au dimanche.









Je tiens à féliciter Angers Terre d'Athlétisme (ATA) pour cette organisation parfaite. Cette association regroupe les clubs angevins, l'Office municipale des Sports (OMS), la Ligue des Pays de la Loire et la ville d'Angers.
Etant le représentant de la ville dans cette association, je peux témoigner que ses membres ont travaillés pendant un an avec un sérieux et un professionnalisme irréprochables ; cette réussite est donc, une juste récompense pour le milieu de l'athlétisme angevin.



Debout: Claude Guillet - Philippe Lahournat et Dominique Bremond (Présidente de l'association ATA)





Sur ces trois photos:l'ensemble des membres des différentes commissions d'Angers Terre d'Athlétisme.





J'ai beaucoup regretté l'absence du comité départemental dans cette organisation, victime de l'ambition démesurée de son ancien président, qui n'a pas accepté qu' ATA organise à sa place. Ce différent ayant été amplifié par le président du Conseil Général dont la subvention à été divisée par 4 (20 000 € au lieu de 80 000€ en 2005) ce qui a exclu le CG49 des partenaires institutionnels, une première en France sur un évènement majeur.

Malgré ces handicaps, je peux vous certifier que la réussite financière de l'évènement est aussi assurée.

Angers s'est aussi distingué en organisant pour la première fois des championnats de France sous le label "développement durable" .Je tiens à féliciter Julien Taunay pour ses compétences et son travail. Nous avons eu l'honneur de présenter notre expérience lors d'une conférence organisée au siège parisien du Comité National Olympique et Sportif Français au mois de Juin (J. Taunay, O. Lucas et P. Lahournat):

http://www.franceolympique.com/art/621-sport_et_developpement_durable_

Depuis Julien est sollicité par le Comité Régional Olympique et Sportif d'Ile de France pour assurer une formation au Développement Durable à destination des responsables bénévoles et professionnels du sport.



Un des éléments mis en place pour le développement durable:

Les gobelets sérigraphiés et consignés 1€ pour les boissons.

Un franc succès et pour beaucoup l'occasion de garder un souvenir de cette superbe manifestation







Enfin un gros coup de chapeau à l'ensemble du personnel des services des sports de la ville pour la qualité de son travail, sa disponibilité et sa gentillesse durant l'évènement. J'associe également les agents de la voierie, des bâtiments, des espaces verts et la police municipale.

Un gros merci et toute ma reconnaissance à l'ensemble des bénévoles qui sans eux aucune manifestation (petite ou grande) ne serait possible, et qu'ils sachent qu'ils ont contribués à la réussite de ces championnats de France.


Les bénévoles (une partie) à l'honneur lors de la dernière compétition!


Julien Taunay lors d'une remise de médaille.


Podium saut en longueur féminin. Remise de médailles par P Lahournat élu délégué aux sports.



A suivre...

Philippe Lahournat


samedi 17 octobre 2009

Corinne Lepage lance le club "Terre Démocrate"


PARIS, 15 oct 2009 (AFP) - La vice-présidente du MoDem Corinne Lepage a annoncé jeudi le lancement d’un club baptisé "Terre Démocrate, l’imagination au pouvoir", pour engager un débat citoyen, faire vivre "les bonnes pratiques locales" et les transformer en projet politique.

"Nous sommes vingt-cinq fondateurs, responsables d’association, magistrats, entrepreneurs dans le domaine des éco-technologies ainsi que des membres du MoDem, de Cap21 et quelques socialistes", a expliqué à l’AFP l’ancienne ministre de l’Environnement en précisant que les noms seront rendus public dans trois semaines, lors d’une réunion constitutive. "Notre but, c’est de faire émerger des idées, mais surtout d’assurer la promotion de bonnes pratiques locales et de les valoriser dans un projet politique global", explique-t-elle. Il ne s’agit pas d’un nouveau Think-tank (groupe de réflexion constitué d’experts) car nous nous adressons aux citoyens qui souhaitent participer au débat public mais ne savent pas comment faire, dit la député européenne. "Ce n’est pas non-plus d’un parti politique car on n’y parlera pas de stratégie électorale ou de conquête du pouvoir", précise l’avocate qui souhaite "dépasser les structures partisanes".

L’adhésion au club se fera sur la base d’un contrat moral en dix points comportant des engagements comme assurer la promotion des bonnes pratiques environnementales et se les appliquer à soi-même, respecter la règle du non-cumul des mandats (pour les élus), promouvoir la laïcité ou travailler à une indépendance des pouvoirs médiatiques, économiques, politiques et judiciaires. Les inscriptions se feront sur le site http://www.terre-democrate.fr/ et des groupes thématiques seront mis en place dans les départements.

mercredi 30 septembre 2009

Corinne Lepage : "Ma journée avec les Amis d'Europe Ecologie"


Le soleil était au rendez vous dimanche dans le 14ème arrondissement pour cette première journée des amis d'Europe Ecologie à laquelle j'étais invitée.


Une journée riche en débats et en rencontres. Associatifs, politiques, citoyens s'étaient donnés rendez vous au delà de tout clivage gauche/droite; clivage qui du reste est complètement dépassé et d'un autre siècle.


A 15 H, j'ai eu le plaisir de débattre sur "la difficulté et de la nécessité d’inventer une politique écologique et sociale" avec Dany Cohn-Bendit, Martin Hirsch, Patrick Lozes (président du Conseil Représentatif des Associations Noires), Serge Guérin (professeur à l’ESG, porte parole des Amis d’Europe Écologie), Fareth Sai (président de Quartiers sans Frontières) et Philippe Meirieu (écrivain, spécialiste en sciences de l’éducation et en pédagogie). Un débat très intéressant dont vous pouvez regarder la vidéo ci-après.


Je salue l'intervention de Bernadette Caillard-Humeau (1re adjointe d’Angers, membre de CAP21) dans le débat "Élections régionales : gagner en respectant la biodiversité politique" et celle de Dominique Lemoine (conseiller municipal de Tour, membre de CAP21) dans la table ronde sur la Taxe carbone.


Une journée donc bien remplie qui s'est terminée par un débat sur le climat avec notamment Jean Louis Borloo qui revenait du G20.


Au delà des débats de fond, j'ai bien noté le souhait d'Europe Ecologie de ne pas partir avec le Mouvement Démocrate au premier tour des élections régionales et de leur volonté d'encourager les contacts, qui se sont déjà noués, entre membres d' Europe Ecologie et ceux de CAP21, parti cofondateur du MoDem.


Je profite de ce billet pour féliciter Anny Poursinoff de son très bon score lors de la législative partielle de Rambouillet. Je suis heureuse que mon ralliement ait entrainé, alors que le MoDem local ne s'était pas positionné, le soutien par la suite de François Bayrou.


Cette journée, non politique, fut un vrai bol d'oxygène.







Corinne Lepage

lundi 28 septembre 2009

Communiqué de presse Cap 21 - Indemnisation des accidents du travail


La baisse annoncée du pouvoir d'achat des victimes

Fiscaliser les indemnités journalières des accidents du travail de courtes durées revient à baisser le pouvoir d’achat des victimes déjà touchées par la douleur.

CAP21 condamne l’action concertée des parlementaires UMP et du Gouvernement et s’oppose à l’imposition des indemnités journalières pour accident du travail de courte durée.

CAP21 considère que taxer ainsi les victimes d’accidents professionnels, c’est diminuer leur pouvoir d’achat déjà fragilisé par la conjoncture actuelle.

Selon Benoît PETIT, Délégué national CAP21 « Social et Société », « ….Nous assistons là en direct à un véritable hold-up social prémédité, sensé renflouer les caisses de l’Etat sans ponctionner les plus riches. Le manque flagrant de considération à l’égard des situations personnelles pénibles des victimes est choquant et insupportable. Cette droite dure aura beau dire que les autres revenus de remplacement (maternité, chômage…) sont eux aussi taxés, l’idée d’égaliser les régimes d’indemnités par le moins-disant social – en pleine crise sociale mondiale – est tout simplement une atteinte frontale à l’idéal républicain de Justice sociale ».

CAP21 demande aux parlementaires de la majorité et au Gouvernement de revenir à la raison sociale et d’enterrer définitivement ce projet indigne.

CAP21 propose à Monsieur le ministre du budget, Eric Woerth de chercher les niches fiscales là elles se trouvent, en revenant sur le principe du « paquet fiscal » par exemple et de préserver les plus fragiles au bord du gouffre !


Bertrand Rio, Secrétaire Général Cap21